« Les plantes d’intérieur, comme tout ce qui est hyper-consommé, ont un impact environnemental » explique Audrey Martineau, 27 ans, amoureuse des fougères et des bégonias. « L’idée d’une micro-jardinerie est d’essayer de réduire au maximum cet impact, en sélectionnant plus des plantes locales, par exemple. » Car si les plantes qui ornent nos intérieurs sont bien vertes, l’impact environnemental de leur commerce, lui, ne l’est pas. On estime en effet que 85 % des plantes qui se retrouvent dans les grandes enseignes ont transité par les Pays-Bas. « La France importe beaucoup plus qu’elle n’exporte, cela concerne aussi bien les fleurs coupées que les plantes d’intérieur » détaille Audrey.
Convaincue de la nécessité d’agir, la jeune femme va alors opérer une reconversion de la communication aux plantes. Cette passionnée de végétal depuis l’enfance a fait mûrir son projet alors qu’elle travaillait à Paris. Des samedis passés à l’École du Breuil, école d’horticulture de Paris, où elle apprend comment faire ses propres semis, l’art du bouturage, du paillage…