Actus Mode

Côte Basque Madame N°40

© Sébastien Minvielle

Mode

Dans le dressing de Sarah-Jane Di Bona

Par Charlotte Médot

C’est à Saint-Jean-de-Luz, au calme d’une rue piétonne, que notre consœur nous ouvre les portes de sa penderie. L’occasion de découvrir son style, ses influences ainsi que les pièces qu’elle a dénichées tout au long de son inspirant parcours entre New York, Paris et le Pays basque.

Pour l’équipe et les lecteurs de Côte Basque Madame, vous êtes la journaliste qui décrypte les tendances mode et beauté, mais vous êtes aussi une grande spécialiste de l’image, pouvez-vous nous en parler ?

J’ai commencé aux États-Unis, en tant qu’assistante styliste pour le magazine Esquire. Par la suite, je suis passée par de multiples rédactions, dont celle de ELLE. Puis, je suis revenue en France et après plusieurs expériences, j’ai intégré l’équipe du magazine Glamour pour m’occuper de toute la partie « Image ». Maintenant, je suis directrice, de casting et artistique, en free-lance. Selon le projet, je peux recruter les mannequins, m’occuper de la production, de la création visuelle, etc.

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’évoluer dans ce milieu ?

Tout s’est fait par le biais des magazines, car c’est en les feuilletant que je pouvais admirer les photos. J’ai réalisé qu’elles racontaient une histoire. C’était durant l’époque des supermodels, comme Linda Evangelista. Pour moi, elles étaient aussi des actrices, elles avaient une façon d’incarner, de porter et de vivre les vêtements. Toutes ces émotions se transmettaient à travers l’image.

Quels sont les photographes dont le travail vous touche particulièrement ?

Alors il y a les storytellers, les « raconteurs d’histoires », comme j’aime les appeler : Richard Avedon et Herb Ritts. Puis les plus contemporains, Dan Martensen, Kent Andreasen et Laura Jane Coulson, parmi tant d’autres.

Vous avez donc longtemps vécu à New York, pensez-vous que cette expérience a influencé votre style ?

Sûrement, oui, car on me dit souvent que j’ai le look d’une New-Yorkaise. Je pense que c’est parce que j’ai un style casual, classique et assez urbain. Mais s’il y a une chose que je retiens de mon aventure et que j’applique, c’est : Less is more ! Je mise sur des intemporels simples qui seront toujours à la mode.

D’ailleurs, est-ce que votre style s’est, à chaque fois, adapté à la ville dans laquelle vous viviez ?

Comme je l’ai dit, outre-Atlantique, j’avais un style très « à la cool » et en venant à Paris, je me suis un peu cherchée. Je voulais rentrer dans le moule en étant girly, mais ce n’était pas vraiment moi

Et maintenant, vous vous sentez comment ?

Moi-même, je m’habille comme j’en ai envie. À 50 ans, il serait temps (rires) !

Quelles sont les icônes mode qui vous inspirent ?

Sienna Miller, Lauren Hutton, Erykah Badu ou encore Chloë Sevigny. C’est LA New-Yorkaise. Elle peut tout oser et ça lui va ! Ces derniers temps, j’aime particulièrement Paul Mescal et la mannequin activiste Quannah Chasinghorse.

Côté stylistes, quels sont ceux dont vous admirez le travail en ce moment ?

Oh il y en a beaucoup ! Pierpaolo Piccioli chez Valentino, Iris Van Herpen, Proenza Schouler et Phoebe Philo, qui est incroyable !

Quel est votre objet préféré dans votre dressing ?

C’est difficile, mais je vais dire le sac Timeless de Chanel. J’ai la chance de le posséder depuis des années et ça reste un bel investissement.

La trouvaille mode dont vous êtes la plus fière ?

Alors je n’achète presque plus rien, mais récemment, j’ai déniché une magnifique veste vintage signée Burberry, pour seulement quarante euros. C’est une belle affaire et je l’adore !

La pièce de vos rêves ?

Sans hésiter, le sac Constance d’Hermès ! Peu importe sa couleur, je le trouve si beau et c’est un classique que l’on peut porter toute sa vie.

Pour lire plus d’articles, c’est par ici !

  • BANNIERE LATERALE 10 ANS
  • CBM ABONNEMENT 300X60 MAG 40-2

à lire aussi :

La Toque Cuivrée

La Toque Cuivrée, prodigueuse d’instants gourmands

En 2022, la célèbre enseigne La Toque Cuivrée a posé ses valises à Saint-Jean-de-Luz avec un seul objectif : nous régaler. Et il est vrai qu’il est difficile de résister à l’odeur vanillée de leurs délicieux canelés. Une douceur que l’on peut aisément associer à de nombreuses spécialités culinaires basques.

Lire la suite »
Pierre-Emmanuel Calmel au Connecteur

Interview Pierre-Emmanuel Calmel

En février dernier, Le Connecteur a lancé Pionniers, un projet unique et inspirant d’open innovation. Le parrain de cette première édition n’est autre que Pierre-Emmanuel Calmel, entrepreneur et fondateur de Devialet, la marque française de référence en matière d’audio. Côte Basque Madame s’est entretenu avec lui pour recueillir son expertise et vous livrer ses recommandations pour adopter la meilleure qualité de son dans votre maison.

Lire la suite »
Nahia et Gorka 2 jeunes formidables

Txiki mais costauds

Avec ce numéro de printemps, commence une série de portraits qui me tiennent à cœur. Ceux de jeunes filles et garçons du Pays basque, de moins de 20 ans, passionnés par un sport ou un art, investis dans une association ou engagés pour une cause…

Lire la suite »
Philippe Shangti

Interview Philippe Shangti

À 41 ans, Philippe Shangti est un photographe français culte. Ses clichés ne sont ni des collages ni des photomontages. Éblouissants de sens et de détails, sublimant les femmes pour dénoncer la bêtise, la cruauté et les erreurs humaines, ils s’arrachent dans le monde entier. Rencontre avec un artiste fascinant.

Lire la suite »

SUIVEZ-NOUS SUR INSTAGRAM @magazinecotebasquemadame