Licenciée au Biarritz Athletic Club, elle s’entraîne assidûment au jai alai après ses cours au lycée Malraux, pour être prête à jouer les mondiaux, en octobre prochain. Sélectionnée pour la France, elle affrontera les Mexicaines et les Espagnoles, aux côtés de Laureline Cariteau, Xana Gonzalez, Romane Mercadié, Marie et Aude Laugié. « Ce serait cool de gagner ces championnats, mais ça va être dur. Les Espagnoles sont très techniques et elles jouent depuis plus longtemps que nous », estime Oihana. 

Bien entourée par ses parents et ses frères, elle a déjà joué quelques parties en lever de rideau de compétitions masculines. Une bonne expérience, comme elle le raconte : « Jouer devant du public était stressant mais c’était aussi très sympa. C’est bien parce que la spécialité féminine commence à se faire connaître. Ce serait bien qu’il y ait plus de filles à jouer ». À quelques semaines de l’échéance, Oihana Sorozabal trépigne d’impatience. Elle pourra compter sur le soutien de ses parents et de ses deux frères, eux aussi sélectionnés, mais pour les États-Unis.