« Je suis content de la sélection cette année qui est vaste, variée », se réjouit Bruno Delay, le fondateur du festival créé en 2004, qui attache autant d’importance au scénario qu’aux images des films sélectionnés. « Je cherche chaque année un parti-pris, un propos », explique-t-il.

Parmi ses coups de cœur cette année : « Anglet, grandir face à la mer », produit par Christine Diger qui raconte l’histoire du littoral d’Anglet de 1968 à 1980, « une belle ode au front de mer » (diffusé dimanche 9 juillet à 19h15), « Waves Apart », qui traite notamment d’antisémitisme (diffusé lundi 10 juillet à 17h45) ou encore « Corners of the Earth, Kamatcha » (diffusé vendredi 7 juillet à 22h), dans lequel des surfeurs australiens partent à la recherche de vagues vierges en Russie, une épopée qui vient se mêler à l’annonce de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, dès leur arrivée sur place. « C’est bien qu’il y ait un peu d’engagement social ou des questions sociétales. Il y a tellement de choses à évoquer dans les films de surf », souligne Bruno Delay.

À l’issue de ces quatre journées de projections, plusieurs prix seront décernés : celui du meilleur film, du meilleur montage, de la meilleure bande musicale, de la meilleure prise de vue, du meilleur surfeur ou de la meilleure surfeuse, du meilleur court métrage ainsi que le prix du public.