Dans son laboratoire ce jour-là, Juno, Hegoa, Damian, Jules, Maelia et Louise, tabliers autour de la taille, torchons à disposition, manches relevées et mains propres, sont fin prêts. Au programme pendant une heure et demie : sablés de Noël, cookies inratables et chocolat chaud.

La cheffe, très à l’aise devant son public de jeunes apprentis, distillera tout le long du cours son savoir-faire et ses astuces. Les ingrédients ont été pesés au préalable : les premiers peuvent être mélangés, ainsi que le quatre-épices, les zestes de citron et d’orange. « Le gingembre, ça pique le nez » remarque Louise, « moi, j’adore la cannelle » ajoute sa voisine, « c’est comme ça qu’on met l’orange ? » demande Hegoa. 

Un œuf est cassé dans la préparation, qui devient « gluante et colle aux mains ». Maeva ajoute une pincée de sel et montre l’exemple : « J’écrase la pâte entre mes doigts et à force, ça forme une boule. » Une fois la pâte bien étalée devant chaque binôme, le choix des emporte-pièces et autres ustensiles se fait assez naturellement. Une cloche, un bonhomme pain d’épices, des étoiles, des lettres pour former les mots « Père Noël », des piques pour faire des pointillés… « Appuie davantage avec ta pique en bois sinon ça ne se verra pas à la cuisson », conseille Maeva à Maelia.