Actus Art

Côte Basque Madame N°40

© Sébastien Minvielle

Rencontre

Interview Maxime Gasteuil et Romain Lancry

Par Sarah-Jane Di Bona

Le film "14 jours pour aller mieux" vient juste de sortir et réalise un excellent démarrage ! C'est à l'occasion de la venue de l'équipe du film au cinéma Le Sélect de Saint-Jean-de-Luz, que nous avons rencontré Maxime Gasteuil et Romain Lancry, très complices à la ville, un peu moins à l’écran.

Ils vont bien

L’humoriste, qui voit ici son premier rôle au cinéma, campe le rôle d’un jeune cadre ambitieux, fiancé à la fille de son patron. Au bord du burn-out, il est poussé à participer à une retraite de bien-être avec son futur beau-frère joué par Romain Lancry, touchant et sans filtres. 

Ce stage regroupe des gens plus lunaires les uns que les autres. Quatorze jours pour aller mieux, au cours desquels les principes et préjugés du personnage principal vont être mis à rude épreuve.

D’où vous est venue l’idée de ce scénario ?

M.G. : C’est parti de ma propre expérience. Je traversais des moments de doute. Malgré mon investissement dans ce métier, j’avais l’impression d’être au point mort. Le frère de mon producteur, Benjamin Demay, allait participer à ce genre de stages « bien-être ». Comme je sentais qu’il n’avait pas envie d’y aller seul, je l’ai accompagné. Et ça a été le début de l’enfer. 

Ma personnalité était aux antipodes des gens que je rencontrais, tous très déprimés. C’est un milieu qui m’était inconnu. J’ai grandi dans un cercle familial très cartésien. Et puis raconter à mon père qu’il fallait payer cinq cents euros pour faire un câlin à un arbre, vous voyez un peu. 

Je riais nerveusement des situations, mais je me suis rendu compte que les gens allaient mieux. Et c’est à ce moment que m’est venu l’idée d’en faire un sketch d’abord, et finalement un film. Tout est lié au destin. 

C’est une comédie bien sûr, mais qui traite sans moqueries du rapport au mensonge, à la famille et à ce phénomène de société dans lequel le travail et la performance priment avant tout, quitte à s’oublier et plonger dans la déprime.

Qu’auriez-vous fait si vous n’aviez pas travaillé dans ce milieu ?

M.G. : Charpentier, menuisier, comme mon père. Créer des choses avec ses mains. Et je ne me l’interdis pas, plus tard, qui sait.

R.L. : Je suis avocat de formation, donc j’aurais été avocat et je me serais très certainement beaucoup ennuyé.

Que connaissez-vous du Pays basque ?

M.G. : Je le connais bien, car j’y passe beaucoup de temps et j’ai beaucoup d’amis dans cette région calme, sans prétention, et il y a beaucoup d’humilité.

R.L : Le gâteau basque bien sûr !

Quels sont vos prochains projets ?

M.G. : Je continue mon spectacle Retour aux sources à travers la France jusqu’à fin 2024. Et je tourne dans les Pyrénées-Orientales cet été avec Matthias Quiviger connu sous le nom de scène « Ragnar Le Breton » dans un film très intellectuel, vous l’aurez deviné.

R.L. : Je tourne un film cet été, que j’ai coécrit avec Vladimir Rodionov, qui va le réaliser. Une comédie fantastique sur la thématique des anges gardiens.

Merci au cinéma Le Sélect pour l’organisation de cette interview

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