Quel est votre rôle au sein de l’Aviron Bayonnais ?

P.T : Il est, avec le conseil d’administration, de mettre en place une stratégie d’entreprise, donner une ligne de conduite, des objectifs et créer de la richesse. Avec ses 120 salariés, l’Aviron est une belle entreprise, à taille humaine et particulièrement scrutée en ce moment. Cela dit, même si on a de beaux résultats sportifs, il faut rester prudent, ne pas s’enflammer et continuer à travailler.

G.P : J’ai en charge le cadre sportif et quotidien des joueurs et du staff. Les joueurs professionnels sont quasiment dix heures par jour au centre d’entraînement, c’est un vrai métier. Avec toute une partie invisible : le travail vidéo, l’alimentation, la préparation physique, la récupération, etc. Mais l’extra-rugby est aussi très important. Un joueur qui se sent bien dans sa famille sera dans les meilleures conditions pour performer.

Comment qualifier cette équipe ?

P.T : Elle est intergénérationnelle avec des anciens et des jeunes joueurs issus de la formation. Et elle partage les valeurs du manager et du staff : l’humilité, le courage et le respect.

G.P : Elle est à l’image de ce territoire, elle a du caractère ! Et je pense que plus on s’identifiera à l’environnement local, plus l’équipe sera performante. Je prône la rigueur, l’investissement et la simplicité et j’ai la chance d’avoir un groupe qui réagit très bien à ça.

Et le public, ce « 16e homme » ?

P.T : Exigeant, qui retrouve au stade sa culture, la joie et le bonheur de partager un bon moment en famille.

G.P : Populaire et passionné. Il nous pousse quand il nous sent en danger et il est exigeant quand il sent qu’on ne travaille pas assez. Les avant-matchs, en ville, en famille, font également partie de la tradition. Le 31 décembre, jour de réveillon, quand il faisait 25 °C et qu’on a battu Toulon, c’était magique.

Quand vous n’êtes pas à Jean-Dauger, où aimez-vous aller ?

P.T : Chez Roumieu à Biarritz, au Lagunak à Anglet, chez mon ami Patrick Nadal à l’Hôtel des Basses Pyrénées ou chez Sébastien Gravé à La table de Pottoka. J’aime prendre un café au Rocio ou aux Halles des Cinq-cantons, traîner dans les rues bayonnaises, faire du vélo à la Chambre d’Amour en famille, aller vers Zugarramurdi ou Dancharia. Bref, des plaisirs simples.

G.P : Me balader dans les rues de Bayonne, tout simplement, me correspond bien. J’aime aussi le côté apaisant de l’océan, les moments en famille sur la plage.